Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'adore les héros qui au départ ne possèdent pas vraiment de prédilections pour défendre la veuve et l'orphelin, mais qui, face à une situation, prennent les affaires en main. Des hommes burnés comme on dit, qui rendraient Rocco Siffredi jaloux, à l'instar de John Mclean, J, et surtout John Rambo, une occasion nous est donc offerte de prendre la place de ce héros de guerre.
Car oui, il s'agit bien de ce héros au travers du jeu vidéo que vient de mettre sur le marché Deep-Silver et la cinématique d'introduction débute mal pour vous, car vous êtes mort et bien entre-nous, le jeu tel qu'il a été proposé, aurait dû s'arrêter là, avec une excuse des développeurs et de l'éditeur pour nous avoir livré un produit dépassé en tous points pour notre époque. Mais rendons à César ce qui appartient à César, à l'époque de la sortie du 1er Lara Croft, ce jeu aurait fait un malheur. Peut-être que je me fourvoie et que je suis trop exigeant au point d'être un sale gosse, jamais content, mais trêve de bavardage, les développeurs de ce jeu ont dû délibérément rendre le jeu taillé à la hache pour coller avec la carrure de John Rambo, dont le visage reflète les stigmates du vécu de la souffrance. Bien sûr comme à chaque fois, j'affirme qu'un jeu vidéo ne vaut pas uniquement par ses graphismes, mais il faut savoir que les joueurs comme moi, attachons une très grande importance aux graphismes afin de rendre grâce à notre machine de jeu, qui ne s'éclate que dans les hautes sphères de la résolutions optimale, sinon à quoi ça sert d'avoir une GeForce de dernière génération?. Quant au GamePlay, on se dit qu'il peut sauver le jeu, et bien non, c'est raté de ce coté là aussi, car vous ne pouvez pas diriger votre personnage, le soft se borne à vous pousser en avant après une succession frénétique d'appui sur le bouton gauche de la souris, pour défourailler à tout va. Ici, l'initiative n'est pas de mise, c'est : "Marche ou crève" avec un repositionnement de la caméra si mauvais que j'ai failli à plusieurs fois, laisser mon petit déjeuner Spécial K aux fruits rouges sur mon clavier Apex. Autant enfoncer le couteau cranté dans la plaie béante du moribond, les textures sont médiocres, les animations d'un autre temps et les QTE à vous faire mourir de honte, surtout quand on voit les productions en jeu vidéo de cette année, qui mise sur un attrait sans cesse renouvelé. Mais bon, je suis sûr que vous êtes aussi, vous suez la testostérone et que vous voulez en savoir plus, alors sortez vos Kleenex-Club. |