Sport pour enfants : comment choisir la discipline idéale pour leur développement

Diversi studi scientifici hanno dimostrato che une activité physique régulière et équilibrée contribue à réduire la sédentarité chez les enfants et favorise une croissance harmonieuse et adaptée. Mais comment les parents peuvent-ils choisir le sport le mieux adapté à leur enfant ? Quelles sont les clés pour faire un choix éclairé dans cet univers souvent complexe ?

En dehors des cours, parmi les sacrifices les plus importants imposés aux enfants durant cette longue période de pandémie, on compte sans aucun doute la suspension totale ou partielle des activités sportives pendant plusieurs mois.

Il est essentiel de commencer par rappeler que le mouvement est fondamental pour tous les enfants, quel que soit leur âge. Il leur permet d’explorer leur corps et de découvrir l’environnement qui les entoure. Des expressions comme « Il ne reste pas un instant tranquille ! » ou « Il a toujours envie de courir et de jouer » traduisent bien combien le besoin de mouvement est omniprésent et constant chez les petits. Au fil du temps, cette énergie peut s’orienter vers un cadre structuré, basé sur la partage avec des pairs, le respect des règles et la saine compétition : c’est le sport.

En plus de ses bénéfices évidents, faire pratiquer un sport dès le plus jeune âge offre de nombreux avantages. Examinons-les de près ainsi que les critères pour orienter les choix sportifs pour les enfants.

Comment choisir le sport le plus adapté à l’enfant ?

Plusieurs études ont confirmé que la pratique régulière d’une activité physique équilibrée favorise une croissance harmonieuse. La première étape consiste à comprendre que l’activité choisie doit correspondre à l’âge de l’enfant, ses capacités et ses motivations. En effet, selon leur développement moteur, les enfants ont des besoins et des possibilités différentes, qu’il convient d’intégrer pour favoriser leur épanouissement.

À titre d’exemple, un enfant qui pratique une activité physique de façon régulière, qu’elle soit ludique ou sportive, verra ses heures de sédentarité diminuer, tout comme son usage des écrans et des appareils connectés. C’est un aspect particulièrement important, surtout quand on considère les statistiques : dans la tranche d’âge 6-10 ans, un enfant sur trois est considéré comme sédentaire.

De plus, le sport permet à l’enfant de se familiariser avec un « alphabet motricité » (courir, sauter, grimper, faire des roulades…) qui lui permettra de mieux connaître et maîtriser son corps. Un aspect clé, d’autant plus depuis que des recherches scientifiques ont montré ces dernières années une baisse des compétences motrices fondamentales chez les jeunes, quelles que soient leurs origines.

Autre aspect à ne pas négliger : l’aspect « social » qu’offre la pratique sportive. Le sport et les activités motrices donnent aux enfants de multiples opportunités d’expression, de développement de la confiance en soi, d’interaction et d’intégration. Il s’agit aussi de compétences et de savoir-faire fondamentaux pour leur futur.

Mais alors, comment faire pour choisir le bon sport pour son enfant ? Faut-il privilégier selon l’âge ?Opter pour un sport collectif ou individuel ? Le tempérament du petit doit-il influencer la décision ? Quid si l’enfant présente une pathologie chronique ? Tentons d’apporter des réponses à ces questions essentielles.

Faut-il choisir le sport en fonction de l’âge de l’enfant ?

Les compétences motrices évoluent avec l’âge, et la sélection des activités doit tenir compte de cette progression.

Par exemple, à 4 ans, le mouvement est un moyen pour l’enfant d’exprimer ses états d’âme et ses rapports avec le monde. À cet âge, il est conseillé d’opter pour des activités qui utilisent tout le corps, avec peu de règles, afin de laisser l’enfant se mouvoir librement et en autonomie. Cela favorisera le développement de ses compétences motrices essentielles pour la suite. On peut envisager, par exemple, la natation, qui est particulièrement bénéfique à cet âge en sollicitant l’ensemble des groupes musculaires majeurs et en familiarisant l’enfant avec l’eau, ce qui peut réduire à long terme le risque de phobies ou d’appréhensions dans cet espace.

À 5 ans, l’enfant commence à associer le mouvement à un objectif précis : courir pour gagner, par exemple. La course, le saut ou encore la gymnastique rythmique ou artistique constituent de bonnes options, car elles développent la coordination, l’équilibre et la motricité en lien avec la compréhension de l’espace et le contrôle corporel.

Le moment idéal pour initier des sports collectifs comme le football, le basketball ou le volleyball se situe plutôt vers 6 ans, lorsque l’enfant est capable de collaborer avec ses pairs et de comprendre des règles plus complexes. Par ailleurs, c’est aussi l’âge où la pratique des arts martiaux peut s’avérer pertinente, puisqu’ils offrent un bon canal pour canaliser l’énergie débordante de cette période.

Autour de 7 ans, il devient possible d’introduire des sports qui demandent l’usage d’un instrument, comme le tennis, la voile, ou la pratique du vélo. Ces activités, souvent ciblées sur des groupes musculaires spécifiques, doivent idéalement être complétées par des activités plus complètes (comme la natation) ou par une gymnastique adaptée pour équilibrer la sollicitation musculaire.

Enfin, à partir de 8-9 ans, il est conseillé de laisser l’enfant explorer ses préférences et ses affinités sportives. La liberté de choisir ou de changer d’activité chaque année contribue à son épanouissement, évitant la surcharge musculaire due à une pratique exclusive et répétitive, qui peut augmenter le risque de blessures.

Une activité complémentaire intéressante, mais à réserver aux enfants plus âgés, est l’équitation. Elle ne doit pas être tentée avant 6 ans, pour protéger le système musculo-squelettique encore en développement. Interagir avec un animal nécessite aussi une concentration particulière, ce qui enseigne l’importance de la délicatesse et de l’attention dans la relation avec l’environnement.

Sport chez les enfants : privilégier l’activité collective ou individuelle ?

« Y a-t-il des sports plus adaptés pour les enfants timides ? » demande la maman de Dario, qui souhaite l’inscrire à un sport collectif pour l’aider à dépasser sa timidité. Cependant, cette démarche peut avoir l’effet inverse : Dario pourrait se refermer encore davantage ou percevoir le sport comme une contrainte, voire une source d’angoisse.

Le conseil ici est d’adopter une approche progressive. Commencer par un sport individuel, mais pratiqué en petite groupe stable, comme la natation ou l’athlétisme, peut permettre à l’enfant de s’exprimer seul tout en interagissant progressivement avec ses pairs. Cela favorisera aussi sa confiance et son aisance dans la relation sociale.

Ce n’est qu’ultérieurement qu’il sera possible d’envisager un sport collectif, lorsque l’enfant sera plus sûr de lui et prêt à coopérer avec d’autres enfants dans un cadre plus structuré.

Les parents de Carlo, quant à eux, s’interrogent sur l’attention et la concentration de leur fils, souvent distrait et rêveur. Dans ce cas, un sport collectif peut être bénéfique puisqu’il pousse à une attention accrue : faire partie d’une équipe implique de se concentrer sur le jeu, de respecter ses partenaires, et d’assumer sa part de responsabilité, ce qui peut grandement aider à canaliser cette distraction et à renforcer la concentration.

Mon enfant est hyperactif, quel sport lui convient le mieux ?

Pour les enfants hyperactifs, le mouvement est une nécessité vitale. Ils vivent souvent avec une grande agitation, même dans des situations où ils doivent faire preuve de discipline et de contrôle de soi, comme à l’école.

Les arts martiaux, notamment le judo, le karaté ou d’autres disciplines, constituent souvent une excellente option. Elles imposent un code de conduite strict, avec des rituels et des rites précis qu’il faut respecter, ce qui aide l’enfant à développer une discipline intérieure et à mieux contrôler ses impulsions. Le respect de l’autorité est central dans ces disciplines : écouter attentivement le maître et exécuter avec précision les consignes renforcent la maîtrise de soi.

La danse classique, quant à elle, peut aussi se révéler très bénéfique puisqu’elle demande discipline, concentration et respect de l’effort, tout en permettant un canal efficace pour canaliser l’énergie débordante des enfants hyperactifs.

Le sport est-il adapté aussi aux enfants atteints de maladies chroniques ?

Il est primordial de rappeler que le sport est une source de santé, et que nul enfant ne devrait s’en priver. Toutefois, en cas de pathologie chronique, le choix doit être adapté à la situation. Par exemple, pour un enfant présentant une déficience motrice ou musculosquelettique, il est souvent recommandé de privilégier des activités aquatiques, qui soulagent les articulations et réduisent la sollicitation des os et des muscles.

Dans tous les cas, il est essentiel de consulter un spécialiste — pédiatre ou spécialiste en médecine du sport — pour évaluer la possibilité et la fréquence de pratique, en fonction de l’état de santé de l’enfant, afin qu’il puisse bénéficier des bienfaits de l’activité physique sans risque.

Compétition

Après plusieurs années de pratique, il est courant que l’activité sportive évolue vers une pratique de haut niveau. La compétition présente de nombreux aspects positifs : elle assure un engagement constant, stimule la recherche de progrès, et enseigne la valeur du sacrifice et du travail en vue d’un objectif. Cependant, il est important de veiller à ne pas transformer le sport en une charge excessive dans la vie de l’enfant.

Pour vérifier la bonne santé mentale et physique de cette pratique, le critère principal reste le plaisir : si l’enfant s’entraîne tout en s’amusant, il est sur la bonne voie. La vigilance parentale doit rester de mise, notamment pour repérer d’éventuels entraîneurs trop exigeants ou pressants.

La compétition sportive permet également à l’enfant d’apprendre à accepter la défaite avec sérénité, tout comme la victoire. Il serait utile, en tant qu’adultes, de nous interroger : sommes-nous capables, nous aussi, d’affronter ces situations avec équilibre ?

Qu’il s’agisse de sports individuels ou collectifs, en salle ou en plein air, avec une balle ou un vélo, la priorité est que l’enfant pratique une activité sportive qui lui fait plaisir, tout en intégrant l’importance de la motricité libre et récréative. Ces moments de liberté sont essentiels pour équilibrer les pratiques compétitives et limiter le temps passé devant les écrans ou à jouer aux jeux vidéo.

Article pensé et écrit par :
Avatar de Julie Ménard
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