Ambiance de chercheurs d’or en Syrie : exploration, découvertes et aventure

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< strong>La levée des sanctions américaines contre la Syrie suscite une grande agitation parmi les investisseurs. Ils espèrent réaliser de bonnes affaires. Néanmoins, les spécialistes craignent qu’il leur faut du temps avant que cette décision n’ait un impact tangible sur le quotidien des Syriens.
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L’annonce du président américain Donald Trump de la suppression des sanctions contre la Syrie a été une surprise totale. Elle a mis les investisseurs dans une frénésie, comme s’il s’agissait de la ruée vers l’or. Riches exilés syriens, mais aussi entreprises des pays voisins, voient dans cette annonce une opportunité de relancer la reconstruction d’un pays ravagé depuis des années par la guerre civile.

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Et l’État, de son côté, mise sur ces investisseurs étrangers. « La Syrie est un pays de possibilités », souligne le ministre syrien des Finances, Yisr Barnieh, dans un entretien avec l’agence Reuters. « Nous invitons tous les investisseurs à saisir cette chance unique. »

< h2 id="Rubio-skizziert-Sanktionserleichterungen" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">Rubio esquisse < span class="hyphenate">des facilités pour les sanctions

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Depuis 1979, la Syrie est sous sanction des États-Unis pour son rôle de soutien au terrorisme. Après le déclenchement du conflit civil, Washington a renforcé ses mesures à l’encontre du gouvernement de l’ancien président Bachar al-Assad, renversé par une rébellion en décembre 2014, après plusieurs années de conflit. Jusqu’à présent, cette politique de sanctions demeure en vigueur, mais le sénateur américain Marco Rubio a déjà évoqué les premières pistes pour assouplir ces restrictions dans le cas syrien.

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Rubio a indiqué que ces mesures pourraient commencer par des dérogations permettant au gouvernement américain d’interrompre l’application des sanctions prévues par le Congrès, à l’instar d’un freeze temporaire. Cela intervient après une rencontre avec le nouveau ministre syrien des Affaires étrangères, lors d’un sommet de l’OTAN à Antalya, en Turquie.

< h2 id="Tempo-ist-unklar" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">Le rythme reste flou

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Rubio a précisé que cette démarche implique que la Maison Blanche mette en pause l’application du « Caesar Act », une des trois lois de sanctions américaines contre la Syrie, adoptée entre 2017 et 2019. La loi « Caesar » remonte à la première présidence de Donald Trump. « Nous souhaitons débuter avec des dérogations permettant à nos partenaires internationaux de fournir de l’aide à la Syrie, sans risquer de sanctions », a expliqué Rubio aux journalistes.

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Toutefois, la rapidité de mise en œuvre en pratique reste incertaine. Selon des experts, il faudra du temps pour que ces mesures se traduisent concrètement par des améliorations dans la vie quotidienne des Syriens. « Beaucoup considèrent les sanctions comme un simple interrupteur qu’on peut allumer ou éteindre à volonté », commente Karam Schaar, économiste syrien et directeur de la société de conseil Karam Schaar Advisory.

< h2 id="Syrien-und-DP-World-vereinbaren-Hafenentwicklung" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">Désignation d’un accord entre la Syrie et DP World pour le développement portuaire

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Malgré tout, la levée des sanctions pourrait apporter des investissements indispensables au pays. Les premiers entrepreneurs sont déjà sur le coup : selon l’agence officielle Sana, le gouvernement syrien et le gestionnaire portuaire Dubaï World ont signé une déclaration d’intention d’un montant de 800 millions de dollars pour la modernisation du port de Tartous. Cette étape marque une volonté concrète d’améliorer la plateforme portuaire stratégique du pays.

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L’accord porte sur la mise en œuvre de projets de développement, de gestion et d’exploitation d’un terminal multifonctionnel à Tartous, ainsi que sur la création de zones industrielles et de zones de libre-échange. DP World, filiale de Dubai World, société d’investissement des Émirats arabes unis, apparaît comme un acteur clé dans cette relance portuaire.

< h2 id="Wir-werden-sicher-weitere-Investoren-anlocken" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">« Nous attirerons sûrement d’autres investisseurs »

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Plusieurs entrepreneurs syriens en exil ont déjà annoncé leur intention de revenir s’investir dans leur pays natal. Parmi eux, le milliardaire Ghassan Aboud : « Je souhaite profondément aider mon pays à se redresser, et le sol syrien est fertile. Toute nouvelle plantation aujourd’hui pourra aboutir à de bons revenus demain », affirme-t-il. Il prévoit que d’autres hommes d’affaires syriens, liés à l’étranger, le suivront désormais, car ils n’auront plus à craindre d’être sanctionnés par les États-Unis.

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De son côté, le Libanais Imad al-Khatib accélère également ses projets pour la Syrie, suite à la décision inattendue des États-Unis. Il a récemment dépêché des spécialistes à Damas pour préparer la construction d’une unité de tri des déchets d’une valeur de 200 millions d’euros. « Ce n’est que le début. D’autres investissements suivront », insiste-t-il. « La Syrie est un pays bien plus vaste que le Liban, et nous sommes confiants d’attirer encore davantage d’investisseurs, notamment des Émirats arabes unis, du Koweït et d’Arabie saoudite. »

< h2 id="Praesident-al-Scharaa-verspricht-offenes-Syrien" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">Le président al-Scharaa promet une Syrie ouverte

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Le président par intérim syrien, Ahmed al-Scharaa, a lancé un appel à l’investissement peu après la levée des sanctions. Il a souligné que la Syrie devait devenir un pays de travail et de prospérité, où les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers, seront les bienvenus. « La Syrie sera ouverte à tous ceux qui viendront lui tendre la main », a-t-il affirmé lors d’un message télévisé. Il a également réaffirmé sa volonté de maintenir l’unité nationale. La Syrie ne doit plus devenir le théâtre de conflits extérieurs, a-t-il ajouté.

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Malgré tout, la situation politique dans le pays demeure tendue. Certaines anciennes factions d’opposition n’ont pas encore remisé leur arsenal, et les revendications d’autonomie des Kurdes dans le Nord-est provoquent des frictions régulières. Par ailleurs, des affrontements ont eu lieu ces derniers mois entre partisans de Damas et supporters de Bachar al-Assad, notamment issus de la communauté alaouite. D’autres minorités craignent, elles aussi, d’être persécutées ou marginalisées.

< h2 id="Syrische-Wirtschaft-liegt-am-Boden" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">L’économie syrienne à terre

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Après plus d’une décennie de guerre civile, l’économie syrienne est à terre. Selon la Banque mondiale, le produit intérieur brut (PIB) aurait été réduit de plus de la moitié entre 2010 et 2021, en tenant compte des chiffres officiels syriens. Dans la réalité, la chute aurait été encore plus significative. Le président par intérim al-Scharaa mise désormais sur le marché libre plutôt que sur une économie planifiée, comme sous Assad.

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Selon Jihad Yazigi, rédacteur en chef d’une publication économique syrienne de premier plan, la levée des sanctions américaines constitue un tournant décisif et un « signal politique fort ». Elle pourrait ouvrir la voie au réintégration du pays dans la communauté des États du Golfe, ainsi qu’au retour de la diaspora syrienne et à une meilleure intégration dans les institutions financières internationales.

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Karam Bechara, directeur de la banque syrienne Shahba Bank, évoque l’enthousiasme suscité par les images télévisées du récent entretien entre Trump et Al-Scharaa, laissent entendre qu’un changement positif est en marche pour la Syrie. « C’est trop beau pour être vrai. Si rien ne perturbe ce processus, nous sommes sur la bonne voie. »

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