Le choix du lit d’enfant doit prendre en compte l’évolution des besoins du bébé ainsi que ceux de la famille, non seulement au fil du temps mais aussi au cours de la nuit elle-même. Voici donc quelques conseils utiles pour faire un choix éclairé et adapté à chaque étape.
Cet article est sponsorisé par Stokke. Voici une explication plus complète.
Créer un environnement sûr et accueillant pour nos enfants est un instinct naturel, et dans notre culture, la pièce la plus soigneusement aménagée pour accueillir bébé est généralement sa chambre. Le choix du lit du nourrisson constitue ainsi l’une des étapes clés de cette préparation.
Cependant, toutes les sortes de berceaux ou de lits pour enfants, aussi confortables et esthétiques soient-ils, ne s’adaptent pas toujours facilement aux besoins en matière de soin ou ne suivent pas nécessairement la croissance du bébé pour répondre à ses exigences nouvelles. Le lit Sleepi de Stokke, dont nous allons parler en détail, répond à la fois aux différentes méthodes d’accompagnement nocturne des parents et à l’évolution du sommeil de l’enfant dans ses premières années.
Pour mieux comprendre quels éléments prendre en compte lors du choix d’un lit pour votre enfant, et surtout comment fonctionne le sommeil des tout-petits, nous avons sollicité l’avis de la psychologue Giulia Chiari, notre experte en physiologie du sommeil durant la période périnatale.
Quand peut-on mettre le bébé dans son lit
Le sommeil est l’un des sujets liés à la prise en charge des enfants qui suscite le plus de doutes et d’incertitudes chez les parents : faut-il dès le départ faire dormir le bébé dans un lit séparé pour qu’il s’habitue à dormir seul ? Ou est-il préférable de partager la chambre ou même le lit avec lui pour mieux gérer ses phases de sommeil ? Il arrive souvent que l’on adopte une stratégie au début – par exemple avant la naissance – pour ensuite la changer complètement par la suite.
Comme l’explique Giulia Chiari : « Il ne s’agit pas d’une incohérence, d’un manque de fermeté chez les parents ou de mauvaises habitudes de l’enfant, mais d’un besoin physiologique. Le contact physique entre mère et enfant durant les premiers mois est une nécessité biologique, liée à notre instinct de survie. Un bébé qui se trouve éloigné de ses figures d’attachement aura tendance à se manifester par des pleurs pour essayer de rétablir la proximité et se sentir en sécurité. La capacité à décrypter les signaux de communication de nos enfants et à tenir compte de leurs besoins, de jour comme de nuit, favorise une relation saine et permet leur développement cognitif et affectif.»
Concernant la sécurité nocturne, malgré la connaissance aujourd’hui de l’importance de la prévention et des recommandations visant à réduire le risque deMort Subite du Nourrisson (MSN), les conseils donnés aux nouveaux parents restent souvent insuffisants. Giulia Chiari précise : « La majorité du temps, on nous recommande simplement de mettre le bébé en position dorsale dans le lit ou la nacelle, mais cela ne nous prépare pas toujours à assurer sa sécurité dans toutes les situations où cette recommandation, déjà limitée, peut être difficile à suivre. Par exemple, on oublie souvent que dormir dans les bras d’un adulte lorsque l’on est installé sur un canapé, un fauteuil à bascule ou un rocking-chair présente un risque beaucoup plus élevé de suffocation ou d’étouffement que dans un lit. »
Selon l’American Academy of Pediatrics, une grande fatigue ou l’utilisation de surfaces inadaptées (matelas trop mou ou vieux, fauteuils, canapés ou chaises à bascule) multiplient par dix le risque de suffocation, d’écrasement ou d’étouffement du bébé. Il est donc primordial de préparer son environnement de manière à éviter tout danger évitable, en tenant compte du fait que la configuration de la pièce peut varier au cours de la nuit.
Un exemple de lit qui répond parfaitement à ces exigences est le Sleepi de Stokke. Ce lit évolutif, qui grandit avec l’enfant, bénéficie d’installations avec roulettes, facilitant son déplacement dans différentes pièces de la maison pour s’adapter aux besoins de bébé ou de la famille.
Déplacer le bébé ou l’enfant qui dort près de soi, que ce soit avec le Sleepi ou une autre solution, fait partie des recommandations de Giulia Chiari, qui précise : « Un conseil largement confirmé par des études scientifiques est que le nourrisson doit dormir dans la même chambre que ses parents, jour et nuit, pendant au moins les six premiers mois. La proximité permet aux parents d’intervenir rapidement en cas de besoin et rassure le bébé, qui, en l’absence de figures d’attachement, pourrait réduire ses signaux de demande d’aide et dormir trop longtemps. »
dormir à proximité favorise également le maintien de l’allaitement, dont l stimulations nocturnes sont essentielles. Allaiter peut aussi réduire le risque de MSN jusqu’à 70 %. Quand on privilégie l’utilisation d’un lit ou d’un berceau, il est donc crucial de le placer aussi près que possible du lit parental, même durant la journée pendant les pauses sommeil.
Le choix d’un lit sur roulettes, facilement déplaçable dans la maison, constitue ainsi une excellente solution pour garder une surveillance attentive du petit tout en lui assurant un environnement sécurisé.
« Les cycles et phases du sommeil du bébé diffèrent fondamentalement de ceux de l’adulte, tant en durée qu’en profondeur. La vulnérabilité apparente du sommeil des enfants s’explique par le rôle évolutif qu’il a depuis l’origine, permettant au bébé de rester vigilant et proche de ses figures d’attachement pour solliciter leur intervention en cas de danger ou pour satisfaire ses besoins nutritifs fréquents. Je ne m’étendrai pas davantage, mais il est important de souligner que ces réveils nocturnes sont physiologiques et protecteurs, avec une proportion plus élevée de sommeil en sommeil paradoxal (REM) que chez l’adulte, ce qui participe aussi à la maturation cognitive. »
Dormir en sécurité : les recommandations pour le lit
Il existe plusieurs règles pour garantir la sécurité du bébé durant le sommeil : respecter ces consignes permet de limiter considérablement les risques. Giulia Chiari rappelle que les parents doivent veiller à :
- ne pas couvrir excessivement leur enfant, notamment la tête, afin de garantir une bonne oxygénation. Éviter donc capuches ou couvre-chefs pendant le sommeil et maintenir la température de la chambre entre 18 et 20°C ;
- ne pas utiliser dans le lit pour bébé des coussins, matelas trop mous, peluches, bumpers, couettes, duvet, cordons ou autres objets pouvant représenter un danger d’étranglement ou d’étouffement. Cela concerne toutes les surfaces sur lesquelles le bébé dort, et si des couvertures sont présentes, elles doivent être bien rangées, pliées sous ses bras pour éviter qu’elles ne recouvrent son visage ou sa tête ;
- faire dormir l’enfant sur une surface plate et non inclinée, afin que l’air circule librement vers ses poumons et pour éviter tout risque de coincement. Il faut donc éviter de faire dormir le bébé de longue durée dans un siège auto, un cocon ou un transat (références de l’American Academy of Pediatrics, mise à jour 2022).
Il est évident que créer un lieu sûr pour le sommeil de nos enfants dès leurs premiers mois est primordial, et privilégier un lit qui répond à leurs besoins en termes de proximité et de sécurité, comme le modèle Stokke, est une démarche essentielle.
Le Sleepi de Stokke, utilisable dès la naissance jusqu’à 5 ans, peut être déplacé facilement dans différentes pièces grâce à ses roulettes, ce qui permet aux parents de ne pas s’éloigner du bébé durant ses siestes ou la nuit, tout en adaptant la configuration selon ses besoins. La nacelle Mini, conçue pour les six premiers mois, est conçue sans angles pointus et présente une taille compacte, enveloppant le bébé dans un espace rassurant. Grâce à son kit d’extension, il n’est pas nécessaire d’acheter un second lit à partir de 6 mois : il suffit de transformer la nacelle en lit Sleepi, permettant de suivre toutes les étapes du développement de l’enfant sans changement d’équipement.
Quand utiliser un réducteur dans le lit du nourrisson ?
Pour pouvoir utiliser dès le début le lit sans avoir à investir dans une toute nouvelle nacelle ou berceau, de nombreux parents optent pour un réducteur de lit. Cet accessoire permet de réduire l’espace dans le lit et de sentir le bébé davantage protégé.
Les modèles classiques de réducteurs se présentent généralement comme une petite nacelle rembourrée, dotée d’un support rigide, d’un matelas et de bords latéraux relevés. Ils peuvent être insérés dans le lit de l’enfant ou dans un lit double pour isoler la zone du bébé de celle des parents.
Une variante appelée «à caramelle» consiste en un simple coussin allongé, similaire à ceux de l’allaitement, à disposer autour du bébé dans le lit pour créer une barrière latérale, afin de lui donner un sentiment de sécurité renforcé.
Bien qu’un espace limité et rassurant, semblable à celui offert par un réducteur, puisse aider à pallier l’absence de contact physique constant avec les parents, il est essentiel de choisir un modèle sûr et de l’utiliser correctement. »
Comme l’a évoqué Giulia Chiari, il faut être vigilant quant aux objets qui pourraient provoquer un étouffement, un enfermement ou une strangulation : un matelas mou ou des bords souples, ou encore des lacets trop longs, peuvent engendrer des risques. Il est fondamental de respecter ces consignes lors de la sélection du réducteur pour éviter toute augmentation du danger.
Pour celles et ceux qui préfèrent éviter le recours à un réducteur ou qui souhaitent une solution évolutive, le lit Sleepi de Stokke dans sa version Mini représente une réponse idéale. La nacelle – qui s’insère dans le cadre du lit – offre une forme arrondie, de taille compacte, créant un cocon rassurant. Grâce à son kit d’extension, il est possible de transformer la nacelle en un véritable lit lorsque l’enfant atteindra environ 6 mois, sans devoir changer d’équipement. Ainsi, avec un seul produit, on accompagne toutes les étapes de croissance du bébé, même lorsque ses besoins évoluent.
Comment évoluent les besoins selon l’âge
Indépendamment de la solution choisie pour les premiers mois – que ce soit coucher le bébé dans un lit à côté du vôtre ou pratiquer le co-dodo dans le même lit – un jour viendra où il faudra faire face à une nouvelle étape : celle de l’autonomie, où le besoin de rassurance et de sécurité cédera progressivement la place à un désir d’indépendance.
« Le sommeil évolue au fil du développement, en parallèle avec la maturation cérébrale et selon les besoins liés à la santé », explique Giulia Chiari. Elle poursuit : « Il existe parfois une notion appelée ‘regressions du sommeil’, mais en réalité, ce sont des phases normales de croissance physiologique, durant lesquelles il est bénéfique de répondre aux besoins de l’enfant. Chaque enfant a ses propres rythmes, et la meilleure méthode consiste à observer et écouter ses signaux, en leur faisant confiance et en restant à l’écoute de ses besoins. »
Concernant le sommeil comme pour tout autre aspect du développement, il ne faut pas forcer ou précipiter le processus de séparation. Ignorer les demandes d’apaisement du bébé ne favorise pas son autonomie ; au contraire, cela risque de le rendre moins confiant et de compliquer la relation, ce qui freine son développement. L’essentiel est que nos enfants sachent qu’ils peuvent compter sur nous quand ils ont besoin d’être rassurés.
Faut-il attendre que l’enfant demande à dormir dans un lit séparé ? « Certains parents préfèrent effectivement attendre que leur enfant en fasse la demande, ce qui peut arriver vers deux ans ou un peu plus tard, sans que cela pose problème tant que cette solution leur garantit un sommeil serein. Comme je l’ai évoqué plus tôt, il n’y a pas de règle universelle : d’autres parents pourront préférer accompagner leur enfant dans cette étape en l’aidant à s’endormir dans son propre lit, tout en restant disponibles pour lui apporter une présence rassurante en cas de besoin » explique Giulia Chiari.
Il est également important de rappeler que la crainte pour la sécurité ne doit pas pousser les parents, parfois inconsciemment, à limiter les mouvements ou à imposer des restrictions excessives dans le but d’éviter tout accident, même durant le sommeil. Si vous avez choisi un lit adapté, comme celui pensé selon la pédagogie Montessori, celui-ci pourra contribuer à développer l’autonomie de l’enfant, lui permettant de monter ou descendre seul, en toute sécurité, sans intervention constante des adultes.
Le lit Montessori, sans barres ou barreaux, facilite l’endormissement du petit tout en lui laissant la possibilité de se déplacer librement. Il peut être accompagné par un parent qui lui lit une histoire ou lui tient la main, ce qui rend le passage du couchage plus naturel et rassurant. Contrairement à un lit classique, qui masque la vue et limite le contact avec les parents, ce type de lit favorise la proximité affective lors de l’endormissement et rend l’adoption du lit séparé plus simple, même pour un enfant habitué à dormir dans le lit parental.
Les avantages du lit Montessori se retrouvent également dans le modèle Sleepi de Stokke, où il est possible de retirer l’une des barrières latérales et d’abaisser la base du matelas, permettant ainsi à l’enfant, vers 18 mois, de monter et descendre en toute autonomie, de façon sûre.
Quand déplacer le lit dans la chambre de l’enfant
Ce principe est valable aussi pour le passage du lit dans une chambre séparée de celle des adultes. Il n’existe pas d’âge précis pour quitter le lit partagé ou pour dormir seul, mais il faut garder à l’esprit que, durant les premiers six mois, dormir seul comporte davantage de risques pour la sécurité de l’enfant. Au-delà, aucune contrainte stricte n’existe, la décision dépendra de l’équilibre familial et des particularités de chacun. L’essentiel étant d’adopter une organisation nocturne fluide, adaptée aux besoins réels du bébé, sans mettre en danger sa sécurité.
Giulia Chiari précise : « Si l’on ne ressent pas forcément le besoin de changer la configuration nocturne, le passage à une chambre séparée peut se faire vers l’âge de trois ans environ, lorsque le rythme de sommeil de l’enfant devient plus proche de celui de l’adulte. Passé les deux premières années, lorsque la peur de la séparation s’atténue, certains petits peuvent commencer à craindre le noir ou des personnages imaginaires, ce qui rendra rassurante la mise à l’écart des parents. »
Il ne faut pas minimiser les fantaisies ou les peurs de l’enfant en leur répondant par des phrases comme « Il ne faut pas avoir peur » ou « Les monstres n’existent pas », mais plutôt lui offrir un espace d’écoute et de soutien. « Explorer la chambre ensemble, chercher les petits monstres cachés dans la maison ou dans la pièce permet de réduire l’angoisse. Utiliser une petite veilleuse peut aussi être très utile, tout comme rester à ses côtés jusqu’à ce qu’il s’endorme » recommande la spécialiste.
Chacun développe sa propre routine : chanter des chansons, lire une histoire, raconter ce qui s’est passé dans la journée, tenir la main ou simplement rester allongé à côté du petit-sont autant d’outils pour l’aider à s’endormir dans la tranquillité.
Confiance dans la présence rassurante des parents, capacité à s’adapter aux signaux de l’enfant, tout cela facilite le passage dans sa propre chambre. Comme le confirme Giulia Chiari : « La crainte des visites nocturnes dans la chambre des parents ou la demande de rester avec eux jusqu’à ce qu’ils se rendorment ne devraient pas poser problème. Il est conseillé de se préparer à accueillir l’enfant en toute sécurité dans la chambre, et d’aménager la pièce pour pouvoir lui offrir une présence à ses côtés si nécessaire, afin que chacun puisse passer une nuit calme et sereine. »
Enfin, pour que cette transition se passe au mieux, l’enfant doit pouvoir descendre de son lit en toute autonomie, sans courir de risques. Un lit conçu dans l’esprit Montessori ou la philosophie Stokke Sleepi, avec ses structures basses et modulables, facilite cette étape et accompagne très bien l’évolution des besoins du bébé et de ses parents au fil du temps, aussi bien dans la nuit qu’au cours de la journée.