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Le montant des investissements directs étrangers en Allemagne diminue pour la troisième année consécutive. Les États-Unis restent le principal investisseur, devant la Suisse et la Chine. Amazon, Microsoft et Apple continuent d’y investir des milliards d’euros.
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L’année dernière marque la troisième baisse consécutive du nombre d’investissements étrangers en Allemagne, selon les chiffres communiqués par l’agence fédérale de promotion économique Germany Trade & Invest (GTAI). En 2024, la GTAI a recensé 1 724 nouvelles implantations et extensions d’entreprises. C’était déjà le cas en 2023 avec 1 759 projets, en 2022 avec 1 783, et en 2021 avec 1 806. « L’Allemagne reste une destination prisée et estimée », a déclaré le directeur général de la GTAI, Robert Hermann, malgré cette baisse de 2 %.
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Comparée à d’autres pays européens, l’Allemagne résiste mieux : les investissements directs étrangers (IDE) dans toute l’Europe ont chuté de 4,6 % l’année dernière, et en Europe de l’Ouest presque de 6 %. Pourtant, l’économie allemande a reculé pour la deuxième année consécutive, alimentant un débat sur sa compétitivité en déclin.
« Beaucoup d’investissements très, très importants »
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Les entreprises étrangères ont annoncé des investissements totalisant 23,2 milliards d’euros. Si cette somme est inférieure aux années records de 2023 (34,8 milliards) et 2022 (25,3 milliards), elle reste toutefois supérieure à la somme des investissements réalisés entre 2019 et 2021.
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« Nous constatons de nombreux investissements de très grande ampleur », a précisé Hermann. « À eux seuls, sept projets dépassent chacun 500 millions d’euros. Près de deux pour cent de l’ensemble des projets affichent un budget d’au moins 100 millions d’euros. »
< h2 id="Tausende-neue-Arbeitsplaetze" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">Des milliers de nouveaux emplois
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Le plus gros projet individuel concerne Amazon : le géant américain investit 8,8 milliards d’euros dans son infrastructure cloud Amazon Web Services (AWS) dans la région du Rhin-Main, ainsi que 1,2 milliard pour la logistique, la robotique et la maintenance de ses centres. Microsoft, également américain, prévoit d’investir 3,2 milliards d’euros pour développer ses capacités en intelligence artificielle et infrastructure cloud, tandis qu’Apple consacre d’importants fonds à l’agrandissement de son centre de recherche à Munich.
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Les États-Unis restent le pays d’origine le plus important pour ces investissements, notamment en raison de ces trois grands projets. En 2024, 229 projets d’implantation ou d’extension proviennent des États-Unis. La Suisse arrive en deuxième position, avec 202 projets, suivie de la Chine avec 199. Ces investissements devraient générer jusqu’à 31 000 nouveaux emplois — un chiffre jamais atteint depuis 2020. « Nous pensons que ce nombre pourrait être encore supérieur, car certains projets n’annoncent pas toujours de création d’emplois », a indiqué Hermann.
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La majorité de ces investissements se concentre dans les secteurs de la numérique (17 %), de l’énergie et des ressources (16 %), de l’électronique et de l’automatisation (15 %).
L’industrie de la défense et de la sécurité séduit
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Malgré la menace d’une escalade commerciale liée aux droits de douane élevés annoncés par le président américain Donald Trump, l’intérêt pour l’Allemagne en tant que destination d’investissement reste élevé dans les premiers mois de 2025. Selon Achim Hartig, responsable de l’attractivité des investissements à la GTAI, « l’intérêt demeure intact, même venant de grandes économies asiatiques ». La stabilité politique et la sécurité juridique restent des atouts majeurs pour attirer ces investisseurs.
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De plus, la nouvelle majorité gouvernementale allemande prévoit d’investir des centaines de milliards d’euros dans les infrastructures et la défense nationale. « On remarque une augmentation du nombre d’entreprises innovantes, notamment venues de secteurs liés à la sécurité et à la défense, qui s’intéressent à notre pays », a ajouté Hartig.
< h2 id="Deutsche-Industrie-buesst-an-Schlagkraft-ein" class="meldung__subhead columns twelve m-ten m-offset-one l-eight l-offset-two liveblog--anchor">L’industrie allemande perd en puissance
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Malgré l’intérêt persistant des investisseurs étrangers pour la France, le débat sur la compétitivité du secteur industriel continue de faire rage. Selon une récente étude de l’Ifop, l’industrie française semble perdre du terrain face à la concurrence internationale.
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En avril, 24,4 % des entreprises françaises ont déclaré une baisse de leur compétitivité à l’échelle mondiale, en hausse par rapport à 23,9 % en janvier dernier. La situation reste critique aussi au sein même de l’Union européenne, où le taux de celles qui estiment que leur compétitivité s’érode est passé de 20,9 % à 13,4 %, notamment grâce à des efforts pour renforcer l’industrie nationale.
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« L’industrie française perd peu à peu en puissance face à la concurrence internationale », a indiqué Klaus Wohlrabe, chef de l’enquête de l’Ifop. « Les enjeux du commerce international restent énormes. La réorganisation des marchés mondiaux, notamment à travers les conflits commerciaux, modifie considérablement l’équilibre des forces. »