Trump annonce le Doublement des Droits de Douane sur l’Acier en France

Voici la version réécrite et adaptée en français pour la France de l’article fourni :

Les décisions commerciales de Donald Trump continuent d’agiter la scène internationale

Cet acte pourrait bien raviver l’inquiétude sur la scène économique mondiale : après une semaine durant laquelle la justice s’est penchée sur les droits de douane instaurés par le président américain Donald Trump, ce dernier annonce une nouvelle mesure.»

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé son intention de doubler les droits de douane sur les importations d’acier en provenance de tous ses partenaires commerciaux. Lors d’un discours prononcé devant des ouvriers dans une aciérie située en Pennsylvanie, il a déclaré vouloir faire passer ces taxes, actuellement fixées à 25 %, à 50 % de la valeur des marchandises. Cette hausse entrerait en vigueur le 4 juin prochain, selon la déclaration de la Maison Blanche.

Selon lui, cette augmentation fiscale renforcerait la filière sidérurgique américaine. « Personne ne pourra y échapper », a-t-il insisté. Les droits de douane constituent pour lui un « terme préféré », précisant que l’usine de Pennsylvanie aurait aujourd’hui disparu si ces mesures n’avaient pas été prises dès le début de son mandat pour limiter les importations d’acier.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a également indiqué vouloir faire passer à 50 % les droits de douane sur l’aluminium importé. Il n’est pas encore certain si des exceptions seront mises en place, notamment pour le Canada et le Mexique, avec lesquels les États-Unis partagent une zone de libre-échange nord-américaine. Lors de l’instauration des droits initiaux à 25 % en février, aucune dérogation n’avait été accordée.

Les droits de douane de Trump devant les tribunaux

Différents recours judiciaires sont engagés pour contester la légalité de plusieurs des droits de douane annoncés par Donald Trump, sans qu’aucune décision définitive n’ait été rendue. Dernièrement, une cour d’appel a confirmé la politique tarifaire du président américain. Ce dernier a d’ores et déjà indiqué son intention de porter le dossier jusqu’à la Cour suprême, où une majorité de juges conservateurs pourrait lui donner raison.

Ce contentieux concerne principalement des droits de douane invoquant la situation d’urgence nationale pour réduire le déficit commercial des États-Unis. La majorité des taxes instaurées par l’administration Trump relève de cette logique d’urgence – y compris celles qu’il a récemment annoncées début avril.

En revanche, la taxation spécifique sur l’acier, l’aluminium et l’automobile ne serait pas concernée par ces recours, puisque ces secteurs relèveraient d’une législation propre, fondée officiellement sur la défense nationale. Louvrage de la filière sidérurgique américaine pourrait donc devenir encore plus difficile si ces droits de douane venaient à être augmentés.

Les négociations pour de nouveaux accords commerciaux

Depuis plusieurs mois, Donald Trump a annoncé, menacé ou mis en œuvre plusieurs droits de douane. Outre une taxe de 10 % sur presque toutes les importations, il a aussi promis des droits spécifiques, souvent plus élevés, pour divers pays. Ceci concerne notamment de grandes nations partenaires, comme la Chine et l’Union européenne. Sa politique commerciale a entraîné des turbulences importantes sur les marchés boursiers.

Face à ces mesures, plusieurs partenaires commerciaux, dont l’Union européenne, cherchent à négocier avec les États-Unis pour éviter l’instauration de nouveaux droits. Récemment, Donald Trump a décidé de suspendre temporairement l’application de droits de 50 % sur la valeur des importations européennes, initialement prévu pour début juillet, afin de laisser place à des négociations plus approfondies.

Les États-Unis et l’Union européenne, un commerce de matières premières qu’il faut surveiller

Selon la Fédération allemande de la sidérurgie, les États-Unis restent le principal marché d’exportation pour l’acier européen. En 2023, l’Union européenne a exporté environ 4 millions de tonnes d’acier vers les États-Unis, dont près d’un million en provenance d’Allemagne, le principal producteur européen dans ce secteur, spécialisé notamment dans l’acier de haute qualité.

Pour l’aluminium, la majorité des importations américaines proviennent du Canada, des Émirats arabes unis, de la Chine et de la Corée du Sud. La France n’apparaît que comme 16ème fournisseur, avec des quantités relativement faibles en 2024.

Trump s’aventure sur le terrain de la société US Steel

En outre, Trump a loué la coopération entre la société américaine US Steel et le géant japonais du secteur, Nippon Steel. La rumeur d’un rachat imminent de US Steel par la société nippone court depuis plusieurs mois, mais celle-ci a été rejetée par les syndicats américains. Lors de la campagne électorale, Donald Trump s’était exprimé pour le maintien de US Steel sous contrôle américain. L’administration précédente, sous Joe Biden, avait toutefois mis en échec cette opération.

Lundi dernier, Donald Trump a annoncé qu’un accord avait été trouvé entre US Steel et Nippon Steel, tout en restant vague sur les détails. En s’adressant aux ouvriers sidérurgistes en Pennsylvanie, il a affirmé que US Steel resterait « sous contrôle américain » et qu’aucune suppression d’emplois ou délocalisation ne serait envisagée.

Cependant, le syndicat USW critique cette déclaration mystérieuse, soulignant qu’aucun signe ne laisse penser que Nippon Steel changerait de position. La société japonaise a toujours insisté pour investir dans US Steel uniquement si elle pouvait en prendre le contrôle entier.

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