La dermatite da pannolino: un problema comune e affrontabile, ma da non sottovalutare
Bien que la dermatite da pannolino soit généralement une affection passagère et facile à traiter, il ne faut en aucun cas en minimiser la gravité. En effet, si elle n’est pas prise en charge rapidement, elle peut évoluer en infections secondaires, causées par des bactéries ou des champignons. Il est donc essentiel de connaître les bonnes pratiques pour prévenir et repérer cette irritation cutanée afin d’agir vite et efficacement, en consultant si nécessaire le pédiatre.
Cet article vous est présenté en partenariat avec Lillydoo. Voici une explication plus complète.
La peau des nourrissons est particulièrement fragile : il est crucial de choisir soigneusement les produits qu’ils portent ou avec lesquels ils sont en contact quotidien, comme les couches, les vêtements, les produits d’hygiène et les accessoires. Ceci permet de limiter l’apparition d’irritations ou d’éruptions cutanées, qui pourraient évoluer en dermatite du siège. Chez les bébés, en particulier les tout-petits, la zone du siège doit être surveillée de près, car elle peut facilement rougir ou s’irriter, pouvant conduire à une dermatite du siège, accompagnée de petites plaies ou lésions dans la région des fesses, le pli de l’aine ou le tour de taille.
Quelle est la fréquence de la dermatite du siège ?
La dermatite du siège concerne un grand nombre de bébés. En raison de la fragilité et de l’immaturité de la peau, elle peut apparaître dès les premiers mois de vie, mais sa fréquence augmente à partir du cinquième mois, lorsque l’enfant commence à s’asseoir seul. La période la plus critique se situe entre 9 et 12 mois. Selon diverses études, environ la moitié des nourrissons en souffrent, et près de 25 % des consultations chez le médecin généraliste dans la première année d’autant concernent des problèmes dermatologiques liés au siège.
En France, une étude menée sur la population infantile montre que la fréquence des épisodes de dermatite du siège tourne autour de 15 %, en se basant sur un échantillon de plus de 2 100 cas.
Les couches provoquent-elles la dermatite ?
Le nom de cette irritation est directement lié à sa localisation : la zone où la couche est en contact avec la peau. Mais les couches sont-elles réellement la cause principale de la dermatite du siège ? La question a fait l’objet de nombreuses études scientifiques, et il a été confirmé que, en soi, les couches en tant que telles ne sont pas directement responsables de cette dermatite.
Les couches jetables ou lavables portées quotidiennement peuvent néanmoins favoriser l’apparition d’irritations ou de dermatites chez certains enfants, mais il faut comprendre que cela dépend de chaque individu. En effet, la réaction peut être subjective et résulter d’un ensemble de facteurs concomitants.
En réalité, la dermatite du siège est une réaction inflammatoire de la peau, résultant de plusieurs facteurs, notamment :
- l’humidité dans la zone ;
- le frottement causé par la couche ;
- l’utilisation de produits nettoyants inadaptés pour laver le bébé ou ses vêtements ;
- le contact prolongé avec l’urine ou les selles, qui contiennent des substances irritantes, pouvant provoquer macération et vulnérabilité de la peau.
De nombreux éléments doivent donc être pris en compte pour comprendre l’origine de la dermatite du siège, tels que le mode vestimentaire, l’alimentation, la fréquence des changements de couche, la température ambiante, l’âge, l’histoire familiale de dermatite atopique, l’état de santé général, ainsi que les habitudes d’hygiène.
Les principaux facteurs de risque liés à la dermatite du siège
Résumé des éléments qui favorisent l’apparition de cette affection :
- l’âge : la peau du nourrisson est plus fragile, moins mature et donc plus vulnérable ;
- l’alimentation : les changements dans le régime alimentaire influencent la composition de la flore intestinale et le pH des selles. Par exemple, les bébés allaités au sein auraient une incidence plus faible de dermatite du siège, grâce à des selles à pH plus élevé, moins riches en enzymes digestives et en bactéries productrices d’urease ;
- la fréquence des changements : un contact prolongé avec l’urine et les selles accroît le risque d’irritation. Il est donc conseillé de changer fréquemment les couches pour limiter les risques.
Comment reconnaître la dermatite du siège ?
Les symptômes varient selon la cause précise. En général, la peau au niveau des parties génitales, de l’aine et des fesses présente des rougeurs, de petites papules ou des lésions cutanées en zones étendues ou localisées par plaques. Dans les cas plus graves, les agents responsables peuvent provoquer des lésions ulcérées, profondes et douloureuses.
Il est important de souligner qu’il existe différents types de dermatite du siège, notamment la dermatite de contact allergique, la dermatite séborrhéique, les infections à candida, ou encore la psorase. Pour en distinguer la cause précise, il est essentiel de consulter un pédiatre, qui pourra établir un diagnostic correct et prescrire le traitement adapté.
Par exemple, la candidose cutanée se manifeste par une rougeur intense avec apparition de petites taches rouges, parfois étendues à l’extérieur de la zone de la couche. La zone des plis des cuisses peut également être touchée, favorisée par l’environnement chaud et humide créé par la couche. Chez certains bébés, cette infection s’accompagne également d’une candidose buccale (muguet), avec une plaque blanche au niveau de la muqueuse buccale, de la langue ou du palais.
La dermatite séborrhéique se caractérise par une peau rouge, recouverte de zones jaunes et brillantes, pouvant aussi affecter le visage, le cuir chevelu ou le cou.
On trouve aussi la psorïase de l’enfant, qui apparaît souvent après le troisième mois dans la région du siège, notamment dans les plis. Elle se manifeste par une peau rouge, luisante, souvent accompagnée d’impacts au niveau de l’ombilic et pouvant aussi entraîner des traces en creux (pitting) sur les ongles, un signe classique de cette maladie.
La dermatite allergique de contact se manifeste par une rougeur, un gonflement, et parfois l’apparition de petites vésicules ou de zones humides sur les côtés des fesses et de l’aine. Elle résulte souvent d’une réaction allergique aux résines ou aux bandes élastiques du nouveau type de couches jetables ou aux produits appliqués directement sur la peau.
Enfin, la dermatite atopique, qui peut toucher aussi bien les adultes que les enfants, est une maladie inflammatoire chronique qui se traduit par un eczema sévère, intense prurit (démangeaisons) et sécheresse cutanée.
Couches jetables ou réutilisables : quelle solution pour la peau fragile ?
Si la couche n’est pas l’unique cause de la dermatite, il reste primordial de bien choisir celle qui convient le mieux à son bébé. La question se pose souvent : opter pour des couches jetables ou privilégier les couches lavables ? Selon le pédiatre américain Bernard A. Cohen, la dermatite du siège peut apparaître aussi bien avec des couches en tissu qu’avec des couches jetables. La décision repose donc plus sur des préférences personnelles et des considérations écologiques que sur la crainte de provoquer une irritation.
Pour les couches jetables, le point essentiel est de faire attention à leur composition : privilégier celles qui sont dermatologiquement ou cliniquement testées, sans parfum, sans allergènes ni additifs, afin de limiter la présence d’éléments chimiques pouvant irriter la peau fragile du bébé. Il est conseillé de lire attentivement l’étiquette, notamment en consultant les recommandations du fabricant, comme celles proposées par Lillydoo.
Il est également préférable d’éviter les couches colorées, qui, bien qu’attractives, peuvent représenter un risque. Les colorants utilisés dans ces couches, étant solubles dans les graisses, peuvent traverser la barrière cutanée et provoquer des réactions allergiques ou des irritations, en plus d’augmenter leur impact environnemental.
En ce qui concerne les couches lavables, certaines études suggèrent qu’elles pourraient causer des irritations plus fréquemment, notamment si elles ne sont pas bien adaptées ou si elles sont peu absorbantes. Ces couches sont souvent moins efficaces que les couches jetables et nécessitent des protections complémentaires ou un choix précis des matériaux (microfibre, coton, bambou, chanvre). Lors du lavage, il faut aussi faire attention aux détergents utilisés, qui doivent être sans parfum ou sans substances irritantes pour éviter de fragiliser la peau du bébé. Il est conseillé d’utiliser des produits doux, comme du vinaigre blanc, et de privilégier un cycle de rinçage supplémentaire pour éliminer tout résidu.
Quelle que soit la solution choisie, l’essentiel est de changer le bébé souvent, de garantir sa peau propre, sèche et bien aérée, pour limiter le contact prolongé avec l’urine ou les selles.
Traitements et conseils pour prévenir ou traiter la dermatite du siège
Comme la dermatite du siège peut avoir diverses origines, il est difficile de recommander un traitement unique. La meilleure démarche reste de consulter un pédiatre, qui pourra prescrire une solution adaptée à chaque cas. Toutefois, quelques principes généraux peuvent aider à prévenir son apparition ou à limiter son aggravation :
- Changer fréquemment la couche pour que la peau ne reste pas en contact prolongé avec l’urine ou les selles. Si votre bébé porte des couches avec indicateur d’humidité (comme celles de Lillydoo, par exemple), vous serez alerté dès que la couche se sera mouillée, ce qui facilite le changement.
- Nettoyer délicatement la zone avec de l’eau tiède et un savon neutre, en évitant les produits agressifs ou l’usage de talc ou de crèmes grasses qui peuvent favoriser la macération. Sécher soigneusement la peau, surtout en hiver, avec un linge doux, en insistant sur les plis.
- Lorsque vous sortez, utilisez des lingettes humides adaptées, sans savon ni parfum, pour nettoyer le siège en cas de besoin. Ces lingettes doivent être testées dermatologiquement et exemptes de substances irritantes.
- Choisir une taille adaptée pour la couche, pour éviter les frottements excessifs. Opter pour des couches qui sont testées dermatologiquement, sans parfum, sans allergènes, ni additifs chimiques nuisibles.
- Utiliser des crèmes protectrices uniquement en cas de rougeurs, et non en prévention. Si nécessaire, privilégier des crèmes à base d’oxyde de zinc ou de vaseline, ou encore des crèmes corticoïdes prescrites par le pédiatre, mais en évitant leur usage prolongé ou massif sans avis médical.
En cas de persistance des symptômes après un ou deux jours de traitement, il est impératif de consulter à nouveau votre pédiatre pour réévaluer la situation et ajuster le traitement si besoin.